Lors de la séance du 11 février dernier, j'ai interpellé le président sur les difficultés rencontrées dans nombre de nos villages lors des intempéries hivernales qui nous ont frappés à diverses reprises.
Aller au travail, assurer la sécurité des transports scolaires, se ravitailler, avoir accès aux soins, permettre au facteur d'acheminer le courrier,
comment améliorer la situation ?
QUESTION ORALE
Séance Plénière du 11 février 2010
Viabilité hivernale
Les
Les intempéries ont durement marqué cet hiver, provoquant à plusieurs reprises des conditions de circulation difficiles.
Je ne doute pas que les moyens matériels et humains mis à la disposition des A.D.A. ont été aux mieux utilisés et je rends hommage aux personnels qui ont sillonné les routes enneigées et verglacées, à tout moment du jour ou de la nuit lorsque les circonstances l’exigeaient.
Il n’en demeure pas moins que l’accès à certains villages est resté difficile et dangereux durant plusieurs jours, ceux notamment desservis par des routes classées en priorité 3 et 4, voire 2. Que ce soit pour se rendre au travail, avoir accès aux soins et se ravitailler ou par rapport à la sécurité des transports scolaires, les habitants se sont sentis délaissés et même abandonnés.
Je comprends que l’augmentation des moyens matériels ne soit pas de bonne gestion au regard de la durée d’utilisation. En revanche, il existe dans les villages des entreprises, agricoles ou de travaux publics, équipées pour opérer le déneigement. Je vous demande, Président, d’étudier le recours à ces entreprises, comme c’était le cas quelques années en arrière, afin d’améliorer le service de viabilité hivernale auquel ont droit tous les villages, même s’ils sont desservis par une voie classée en priorité 3 ou 4. C’est aussi cela la défense des territoires ruraux.
Daniel LHUILLIER