"Bure en questions",
C'est ainsi que la "Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires" avait appelé le 15 janvier dernier les habitants à venir s'informer, salle polyvalente de Gondrecourt, sur les enjeux, les dangers, les risques du projet de stockage-enfouissement qui se dessine aux environs de Bure.
Environ 150 personnes (mon estimation) avaient répondu, j'en faisais partie.
Il a bien sûr été largement question des risques liés à l'extrême dangerosité des déchets nucléaires hautement radioactifs destinés à être enfouis sous nos villages ; mais aussi de l'argent qui tombe dans l'escarcelle des collectivités et bien sûr de l'attitude des élus.
Je me suis élevé contre le pilonnage souvent insultant délivré par certains opposants à l'adresse des élus qui ne disent pas "NON" et qui acceptent l'argent du GIP (pour leur collectivité ! ).
Nous devons être très présents et exigeants sur le dossier. Certains font d'un refus ferme et inconditionnel leur stratégie, et je les respecte ; d'autres prennent acte des décisions de la représentation nationale c'est à dire la loi de 2006 votée après débats à l'Assemblée nationale et au Sénat, et s'engagent pour exiger des conditions de sûreté à l'aune de la dangerosité de ces déchets nucléaires. Ce combat est-il vain ? C'est en tout cas, au regard de l'avancée du projet, celui que je considère actuellement comme le plus efficient.
Bure en question...
Quelques jours après cette réunion, suite à l'avis sollicité par le CLIS concernant la ZIRA, le conseil municipal de Bonnet a délibéré et s'est prononcé "par principe de précaution, contre l'enfouissement des déchets nucléaires M.AV.L. et H.A.V.L. dans le sous-sol de la commune".
Copie de la délibération que m'a transmise J.P. Remmelé, maire de Bonnet.
La commune de Bonnet est l'une des quatre figurant dans le périmètre de la ZIRA.