A peine la moitié de la période hivernale est-elle écoulée que déjà deux vagues de froid et d'intempéries ont contrarié la circulation routière.
Si le transport scolaire est annulé en cas de mauvaises conditions de circulation, beaucoup de nos concitoyens sont obligés de circuler, pour aller au travail ou satisfaire quelque besoin vital élémentaire, ravitaillement, soins notamment.
en fonction des axes, des moments, de la météo, le traitement est inégal,
Le service de viabilité hivernale est organisé de façon méthodique et rigoureuse ; en voici les grandes lignes (source : ADA)
1) les moyens affectés au centre de Gondrecourt :
- 7 agents
- 1 camion 19T équipé d'une saleuse et d'un rabot
- 1 tracteur chargeur
- un stockage de sel d'une capacité moyenne de 400 T
2) une surveillance permanente des conditions climatiques et de l'état des routes:
Une veille météorologique est assurée par le centre départemental de météo France et communique au sevice du Conseil Général ses prévisions ( par pas de 3 heures). A partir de ces informations et si nécessaire un agent patrouilleur (en astreinte pour les cantons de Gondrecourt et Vaucouleurs) quadrille le territoire et effectue des relevés aux endroits les plus critiques afin d'évaluer au plus près de la réalité les risques hivernaux sur la route.
3) en cas d'interventions:
le traitement des routes est réalisé suivant quatres priorités:
la priorité 1 : concerne les routes principales (réseau structurant) qui sont traitées prioritairement de façon à ce que la circulation soit assurée en permanence.
les priorité 2 et 3 : visent à désenclaver les accés aux services de soin et d'urgence et permettant autant que possible la poursuite de la vie économique. Chaque commune est ainsi desservie.
la priorité 4 est traitée en dernier ressort.
Pour ce faire : 2 agents sont en astreinte permanente.
L'ensemble de ces opérations est coordonnée au niveau de l'agence par un responsable d'intervention.
Carte des priorités :
Il n'en reste pas moins que les usagers dont les villages sont desservis par des axes de priorité 3 ou 4, voire 2, doivent longtemps attendre et se sentent pénalisés, sinon délaissés. Se pose la question des moyens mis à disposition des ADA en période hivernale. Voilà 2 hivers successifs avec des intempéries à répétition ; j'interpellerai le président du conseil général, il me paraît nécessaire d'étudier la mobilisation de ressources locales comme c'était le cas quelques années en arrière.
Et merci aux agents qui assurent ce service avec un grand professionalisme dans des conditions difficiles.