Je reviendrai de façon plus complète sur le sujet, mais l'actualité nous rattrape : à l'automne dernier, quelques communes meusiennes ont répondu favorablement à un appel à candidature de l'ANDRA pour accueillir un centre de stockage de déchets radioactifs dits à faible activité et vie longue (FAVL).
Le calendrier stipulait que fin 2008 l'ANDRA  retiendrait, à l'échelon national, 2 ou 3 communes candidates et les présenterait au gouvernement qui ferait connaître son choix. Le 21 février dernier, un article de l'Est Républicain abordait de façon discrète le sujet en rapportant une information donnée lors d'une réunion organisée à Rouvrois(55) par le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs. Selon Nadine Schneider, sa Présidente, « trois sites, Billy, Rouvrois et Gondrecourt ont été retenus » par l'ANDRA pour le stockage des FAVL, le choix appartenant maintenant au gouvernement.
Au nom du groupe des Elus de Gauche au Conseil général de la Meuse, je viens d'écrire au préfet pour obtenir "des informations plus précises et officielles sur l’état d’avancement du dossier".
En ma qualité de conseiller général du canton de Gondrecourt, j'écris au Président de l'ANDRA pour poser la même question.

Lundi 9 février dernier, j'ai assisté à l'assemblée générale de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles), qui s'est tenue à Benoîte-Vaux.
Outre les aspects statutaires, cette assemblée a été l'occasion d'interventions de responsables nationaux, Xavier Beulin et Philippe Mangin, sur le thème : Quelle organisation économique face à la dérégulation européenne. Au travers d'exemples précis, un message fort : la profession doit plus que jamais s'organiser pour  répondre à la nouvelle donne européenne en matière agricole et faire face aux enjeux mondiaux.
Le préfet de la Meuse, présent en début de réunion est également intervenu. A noter son message relatif à un problème épineux, celui de la prolifération des sangliers et des dégâts causés aux terres agricoles. Il a rappelé les enjeux "économiques" de la chasse mais souligné sa volonté de faire respecter les plans de chasse : 26 000 bracelets de sangliers ont été attribués pour la présente saison de chasse, contre 20 000 l'an passé ; il a réaffirmé qu'il procéderait à des battues administratives là où les plans seraient insuffisamment réalisés.
Le vice-président du Conseil général a donné quelques indications sur l'évolution de la politique départementale en cette période de difficultés budgétaires : dans les compétences facultatives, soutien à un niveau inférieur, avec la priorité sur la santé animale et les énergies renouvelables. Les compétences obligatoires concernent essentiellement l'aménagement foncier.

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